Groink groink

Il n'y a qu'un pas du sublime au ridicule. Dans ce chapitre des pipes siamoises, on découvre des pièces merveilleuses, inventives, certaines témoignent d'une belle sophistication, de prouesses d'artisans et d'autres appellent à la tendresse. Mais celle-ci franchit le Rubicon et touche au vulgaire.

Il ne s'agit pas de sa forme qui, même si elle est particulièrement lourde, reste assez classique.

une grosse Apple aux airs un peu patauds.

Passe encore sur le concept qui propose ici deux foyers dans une seule tête de pipe. Cela n'a-t-il pas été osé par Dunhill en personne ?

Le modèle de la marque britannique reste somme toute assez élégant comparé à l'obésité de cette pipe dont l'auteur n'a pas jugé utile d'y placer sa griffe. On le comprend.

Mais le plus gênant réside dans les associations d'idées que risque d'engendrer cet outil de fumage dés lors que vous l'arboreriez aux coins de vos lèvre, dans une position naturelle.