La plupart des couvercles de pipes sont solidaires du fourneau. Ils s'ouvrent et se ferment grâce à une charnière.

Sur certains modèles anciens il est même retenu au corps de la pipe par un cordon ou une chaînette.

Mais la démarche de l'inventeur de cette pipe-ci est de marier deux usages : le couvercle sert aussi au rangement de la pipe.

L'accessoire devient donc alternativement couvercle et socle pour que la pipe puisse s'asseoir correctement. Et cela se passe le plus simplement du monde.

Accompagnée d'une baguette de pain on pourrait jurer qu'il s'agit d'une pipe bien française. Il n'en est rien. C'est Andréa Pasucci (L'Anatra), son génial inventeur, un grand pipier transalpin (Pesaro).

Une question m'anime cependant : si ce couvercle semble bien être en ébonite ou en acrylique comme les tuyaux de pipes, n'est il pas susceptible d'être altéré, déformé, voire brûlé par la chaleur lorsqu'elle est allumée ?

Il se peut qu'il ne soit pas prévu de coiffer le fourneau quand la pipe est allumée, car je ne distingue pas d'ouverture dans ce couvercle qui puisse garantir un tirage. Il servirait donc uniquement pour préserver la chute des cendres quand la pipes est éteinte.

Pour les distraits comme moi, la perte du petit accessoire les guette.